Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Toile d'une Belette

14 juin 2011

Je suis trop émotive !

Ca faisait bien longtemps que je n'avais pas posté. Dans 2 jours c'est le BAC, ça semble irréel...

 

Parfois j'ai des choses bizarres, même la Soupe ne comprend rien quand je lui en parle ! J'ai l'impression de ressentir certaines choses, sans aucune raison. J'appelle ça les "bouffées émotives". Je vois quelque chose, j'entend quelque chose ou je suis quelque part, et là, pendant une demi-seconde, je me rend compte de la beauté de la chose. C'est comme si mon corps faisait "waaaaow" sans parler. Un frisson, une vague qui me traverse... Et la beauté de la vie m'apparait. Parfois j'en ai les larmes aux yeux c'est assez fou.

Un jour j'ai regardé le ciel, j'étais à cheval. C'était tellement beau... Je ne me rappelle pas précisément ces situations mais l'espace d'un instant elles éclairent ma vie.

Et quand je dessine, je suis plongée dans cette beauté, de façon moins puissante que mes bouffées émotives, mais plus sereine et reposante. Captivante aussi.

 

Je veux vivre !

Publicité
Publicité
22 avril 2011

Je t'aime moi non plus

Ce matin, j'ai mal commencé ma journée. D'un côté il en faut peu pour m'énerver le matin. Ma soeur coupe en deux le bout de gâteau restant (assez copieux) les met tous les deux dans une boite et les embarque.


"Bah sympa, et nous, en n'en a pas ?!

- C'est moi qui l'ai fait, j'en fais ce que je veux."


Et voila comment devenir désagréable avec tout le monde avec une anecdote ridicule comme celle-là. Mais en fait, cette soeur là, Man (15 ans), je ne me dispute pas trop avec, et ça passe vite. Ce qui m'inquiète c'est ma relation avec mon autre soeur, No' (13 ans). Est-ce normal de n'éprouver que de la haine, du mépris, du dégoût et de la jalousie envers sa petite soeur ? Si, je dois bien l'aimer, au fond... Mais là ça ne sort pas.


Man' : Mais c'est bon t'es énervée aujourd'hui ou quoi ? 

No' : Avec moi elle est tout le temps comme ça 

Moi : C'est normal toi je t'aime pas.

 

Et bim. C'est la première fois que je dis ça de cette manière. L'impulsion du moment... Et Maman de me reprendre ; je dois être plus agréable, ne pas parler comme ça. Normal me direz vous, et je suis d'accord. Mais parfois j'ai déjà l'impression de tellement me retenir que ces paroles me paraissent peu, en comparaison avec tout ce que je ressens ! Je voudrais la frapper, l'insulter, me moquer, lui pourrir la vie. Pourquoi peut-elle sortir le soir avec ses amies alors qu'elle n'aura 13ans que dans 1 semaine ? Est-ce qu'à 13 ans moi, je sortais trainer pour fumer à la foire à tout ? Est-ce que je mettais des slims moulants en discutant de garçons ? Est-ce que je mettais des coeurs à toutes mes nombreuses amies sur facebook en faisant fi de l'orthographe ? Pourquoi est-ce qu'elle peut répondre tout le temps, et pas moi ? Pourquoi est-ce qu'elle a la vie servie sur un plateau ?

"moi à son âge" un discours que l'on critique tout le temps chez nos parents et qu'on reproduit aussitôt sur les plus jeunes ! Moi à son âge, je ne savais pas ce qu'était une fellation et encore moins un joint. Pourquoi ma soeur parait toujours plus "cool" que moi ? Est-ce que je n'aime pas sa façon d'être ou est-ce que je suis seulement jalouse ? Ca me tue, ça me blesse, de ressentir ça. Je voudrais qu'elle ait autant de doutes que moi, qu'elle endure tout ce que moi j'ai enduré. Alors je la critique. Elle dit quelque chose je la rembarre. Elle dit l'inverse je la rembarre aussi. Et ça marche... Dans ses répliques parfois vives, je lis l'indignation, la colère, mais avant tout l'incompréhension et l'injustice. Elle se demande ce qu'elle a fait pour mériter ça.

Non, ma soeur, tu n'as pas le droit d'être heureuse, alors que moi au même âge, j'ai dû ouvrir la voie et affronter très timidement mes parents.... Trop timidement.

Je te déteste, et je me déteste de te détester.

14 avril 2011

Peinture, peinture...

 

Ca faisait quelques jours que je n'avais pas posté, peu de temps malheureusement, avec mes révisions de concours...

 

Bref pas beaucoup de nouveau pour la petite belette que je suis. Cet après-midi j'ai vu la Soupe, on a pu s'étendre sur l'herbe, au Soleil. Un instant merveilleux, comme d'habitude ! 

Et mercredi (hier en fait) j'ai entamé le visage de ma Maman... "Hein ?!" Ah oui, je n'en ai pas encore parlé. Allons-y ! Cela fait maintenant plusieurs années que je participe à un atelier dessin-peinture le mercredi aprèm dans un village près de chez moi. J'ai toujours dessiné, j'adore ça. Au début ce n'étaient que des traits parcourant ma feuille, puis j'ai dessiné des chevaux, des chevaux, encore des chevaux.  J'ai testé plusieurs cours, mais ça ne me convenait pas. Et puis voila : ce cours-là, il n'est pas comme les autres. On ne se contente pas de dessiner une fougère posée au milieu de la salle, ou de peindre à l'eau une pauvre pêche. Ici, on apprend vraiment des choses utiles, la morphologie, les techniques, les erreurs de base à ne pas faire, et surtout, on comprend ce qu'on fait. La lumière, la matière, la couleur !! 

 

En fait depuis que j'y suis, Serge, mon prof, n'a cessé de me faire évoluer et de me donner envie de continuer. Quand je dessine, c'est comme si je rêvais, mais en plus concentré. Mon regard plonge au coeur d'un visage, voit les volumes et l'expression. Ma main crayonne à toute vitesse sur le papier. Le crayon glisse, je sens la douceur du support et je le vois se noircir sous mes gestes. Peu à peu le dessin prend forme, je donne vie à ma feuille blanche... Et il n'y a plus que ça. Plus rien autour de moi. Les ennuis, le travail, la Soupe, les disputes, envolées. Je peux y rester des heures, jusqu'à ce que ça me convienne. J'essaye que ça soit le plus parfait possible, mais c'est dur ! Et je m'impatiente, je veux savoir ce que ça va donner à la fin. D'un côté, c'est tellement beau... Juste un peu de gris sur du papier et voila un paysage, un portrait, un animal. C'est lumineux.

 

Et voila que j'ai commencé la peinture. Encore plus beau, parce qu'il y a la profondeur, la matière gluante ou crémeuse, qui brille. Je n'arrive pas à en dire plus.

 

 Voila le dernier en date, Charles Baudelaire, sans doute mon poète préféré (il est vrai que je n'en connais pas beaucoup !) 

 

img0054ar 

 

L'albatros 

 

Souvent, pour s'amuser, les hommes d'équipage 

Prennent des albatros, vastes oiseaux des mers, 

Qui suivent, indolents compagnons de voyage, 

Le navire glissant sur les gouffres amers.  

 

A peine les ont-ils déposés sur les planches, 

Que ces rois de l'azur, maladroits et honteux, 

Laissent piteusement leurs grandes ailes blanches 

Comme des avirons traîner à côté d'eux.  

 

Ce voyageur ailé, comme il est gauche et veule! 

Lui, naguère si beau, qu'il est comique et laid! 

L'un agace son bec avec un brûle-gueule, 

L'autre mime, en boitant, l'infirme qui volait! 

 

Le Poète est semblable au prince des nuées 

Qui hante la tempête et se rit de l'archer; 

Exilé sur le sol au milieu des huées, 

Ses ailes de géant l'empêchent de marcher.

8 avril 2011

Ah, l'Amour !

J'ai du temps ce midi, alors j'en profite. J'aimerais parler de Ma Soupe. Ma Soupe, c'est le jeune homme charmant qui a su me séduire il y a un peu plus d'un an. Bon, je lui ai donné un surnom quelque peu étonnant, je raconte : un soir, alors que je me mettais à table, ma mère m'a servi un bol de soupe. Je respire un grand coup le délicieux fumet, et j'y trouve l'odeur de celui que j'aime ! L'instant d'après, la soupe sentait à nouveau la soupe. C'était bizarre, mais ça m'a fait rire donc maintenant, Hugo est ma Soupe.

Comment c'est arrivé ? C'était l'année dernière, après la rentrée. J'étais en plein chagrin d'amour, le premier... Je venais de franchir le cap pour la première fois avec quelqu'un dont j'étais amoureuse, évidemment. Mais peu de temps après notre relation ne lui convenait plus. Si vous saviez comme j'ai pleuré, pleuré ! Et voila qu'un bonhomme d'une tête et demi s'approche de moi, me traîne en dehors du lycée avec cette douce remarque "toi, tu viens fumer avec moi !". Depuis ce jour je l'accompagnais fumer à chaque fois, et il s'est établi une relation assez étrange. Débats politiques endiablés (sans doute totalement erronés aussi !), discussions philosophiques, musicales et cinématographiques. Il s'assoit dans l'herbe, je m'assois sur lui, nous parlons. On se cherche, on rigole, ou on se tait et on profite du moment.

Et puis un jour, ça n'a plus suffit. On devait récupérer les maths, mais au lieu de ça, il m'a volé un baiser pendant l'un de nos chahutages habituels. Une histoire classique en quelque sorte, mais moi, ça m'emplit de bonheur. Il peut paraître tout mon opposé : grand, sûr de lui, et avec de nombreux points de vue différents. Mais il a ce quelque chose, cette sensibilité que j'aime tant. Il ressent les choses comme moi.

On se dispute rarement, on s'offre rarement des cadeaux. Dès qu'on en a l'occasion, on fait l'amour. Ses baisers sont infiniment doux, ses caresses sont les meilleures du monde. Parfois il me parcourt des yeux, et j'y lis de la tendresse, du désir,... Alors je glisse mes doigts dans ses cheveux, et parcours tout son corps. Au milieu du stress du bac et des études, il est là, et ça suffit pour tout apaiser.

7 avril 2011

question caractère ?

Bon, je me sens presque d'attaque pour continuer. En fait, je suis morte de trouille. Voila que je commence à déverser toutes mes pensées sur le net, c'est à dire aux yeux de tous. C'est effrayant de se soumettre au jugement de l'Autre... Et si quelqu'un que je connais tombe là-dessus ? Se confier à des inconnus permet encore de garder l'annonymat, mais là, ça serait comme me retrouver toute nue.

 

J'étais partie sur une présentation. Mais mon apparence est en fait le moins important. Ce qui compte, c'est mon caractère, mes émotions, mon ressenti. Malheureusement c'est ce qu'il y a de plus dur à définir ! Je vais tenter de mettre quelques traits de caractère.

A mon avis, la première chose, c'est le doute. J'hésite toujours ! Est-ce que je dois faire ceci ou cela, est-ce que je mérite telle chose, est-ce que je me comporte bien ? J'ai toujours l'impression de mal faire, mais pourtant je fais ce que je peux... Donc je tergiverse. C'est un manque de confiance assez cruel qui est parfois une véritable torture. Deuxième chose donc, mais c'est lié ! Dans les relations avec les autres je me sens tellement maladroite et inintéressante que ça me fait peur de communiquer. "Non, cette blague n'était pas drôle, il vaut mieux que je me taise". Ce qui me répugne, ce serait d'être contraire à moi-même, et pourtant dans les premiers contacts avec quelqu'un, on est toujours très faux. Il faut paraître "cool" et je ne sais pas faire. C'est difficile à exprimer. Que dire ? Si, je suis exigeante, envers moi mais aussi envers les autres, et c'est peut-être ce qui me rend distante. Est-ce normal de mépriser une personne que l'on juge peu intelligente alors qu'on ne la connaît pas réellement ? Je ne crois pas, mais c'est plus fort que moi. Donc je me méprise pour cela. J'aimerais me prouver que je vaut quelque chose, je veux la perfection... Ce qui est naturellement impossible. Que de contradictions ! 

Il y a tout de même quelque chose que j'aime vraiment dans mon caractère, que mon prof de peinture me dit souvent : il me semble que je suis sensible. Je suis un être humain, je vis, je ressens des choses et j'aime ça. N'est-ce pas incroyable cette vie qui m'est accordée ? Et que quelqu'un puisse m'aimer aussi fort que moi je l'aime ? Parfois, je pense à quelque chose de tellement beau, que j'ai envie de pleurer, d'émotion. J'adore ça. Ca me rend un peu naïve, mais ça aussi, c'est assez joli.

Quand je penserai à autre chose, je le détaillerai. Après tout, j'ai le temps... Toute la vie peut-être.

 

IMG0021A

Charlot, dessiné par mes soins ! Parce que c'est un artiste incroyable !

Publicité
Publicité
6 avril 2011

une description de moi-même

Pourf, mon deuxième message... Ca fait plutôt bizarre.

Ca serait pas mal de me présenter je pense, même si moi-même je doute parfois de me connaitre. C'est peut-être normal ? Un jour on se croit sûr de soi, le lendemain on se sent tout petit.

 

Bref. Moi, c'est Lucie, lycéenne de 17 ans pour le moment. Mais nommons moi Belette. Je ne pense pas que des infos comme mon village où ce genre de choses soit très interressantes. Donc je ne sais pas trop par quoi continuer. 

Faisons un petit portrait physique. Parfois, je me regarde dans le miroir, je me fais de jolis sourires et arrange mes cheveux. Je me trouve l'air enjôleur et me plais. Dans ces moments je remarque plutôt mes cheveux châtains et un peu dorés avec le Soleil, tout lisses et très doux. Mon front est assez grand, mes yeux marrons sont expressifs et un peu ronds. Je n'ai pas beaucoup de pomettes, mais quand je souris ça illumine mon visage. J'adore sourire aux gens même si la conversation ne me vient pas naturellement. Mon nez "patate" fait comme une petite boule au bout, il est tout mou, c'est d'ailleurs pour ça qu'on me prend souvent pour un rongeur... Ma bouche, elle est fine, bien dessinée, et laisse apparaitre des grandes dents ! Ca doit être la façon dont mon copain me voit. Au niveau morphologique, je suis petite. J'ai des formes, des seins portés hauts et des fesses bon rondes. 

Ce même petit corps engendre parfois une véritable haine de moi. C'est très simple : mon grand front est plein de boutons, mes yeux trop grands et me donnent un air niais ou un peu arriéré... Mon visage est bien trop long, et mon menton disproportionné. D'ailleurs, ma lèvre supérieure est si petite que j'ai presque toujours la bouche entrouverte. Autant dire que ce n'est pas très classe. Quand à mes cheveux, comme ma peau, ils regraissent à une vitesse effarante, j'ai donc rapidement une allure de pouilleuse. Si on passe par le reste de mon corps, il m'arrive de me voir disproportionnée et dodue. Ca ne me plait pas.

Je passe tellement de temps à m'examiner que je pourrais faire des pages entières sur mon apparence. C'est narcissique, mais parfois il faut exprimer clairement ce que l'on pense. Ici, c'est un peu comme une pensine...

 

Je continuerai plus tard.

5 avril 2011

Toile d'une Belette

Et voila !


Ca faisait un moment que cette idée me trottait dans la tête. Créer un blog, un petit coin où poser ma journée, mes pensées ou n'importe quoi. Quelques faibles mots d'une faible vie, la mienne, qui me semble parfois bien embrouillée... 


Ca doit peut être vous arriver parfois : vous observez quelque chose et vous émerveillez de son existence, de sa beauté. Tout un tas de jolis mots vous vient pour la décrire. Quelques heures après les mots se sont enfuis... C'est la raison d'être de ce blog je pense. Immortaliser mes réflexions instantannées de jeune fille de 17 ans, dans leur naïveté et leur innocence ! 


Que dire de plus ? Si, le titre de ce petit coin. Toile d'une Belette. La belette, c'est moi : j'aime bien ce petit animal et me plais à m'y identifier. Toile, pour plusieurs raisons : la toile, le net, c'est ici même ! Une toile, c'est aussi un moyen d'expression, et ça tombe bien j'adore la peinture et j'ai besoin de tout déverser ici. Et puis un petit truc un peu idiot mais qui me plait : "toile" à l'envers ça fait "le toit" ou "le toi". Le toit, un abris, une cabane, un refuge où me poser si j'en ressens le besoin. Le Toi, le moi, ou petit morceau de mes sentiments. 


 

Quelques pensées livrées à qui les voudra bien...

Publicité
Publicité
Toile d'une Belette
Publicité
Toile d'une Belette
Publicité